Alix Brossard – Accompagnement Bien-Être – (34)

Les préjugés sur la méditation

Coucou les préjugés !

 

Vous le savez, la pratique que je vous propose va de la Pleine Conscience, à la Sophrologie, au Yoga Nidra. Je me sers de toute cette palette d’outils pour vous aider à vous saisir de vos ressources et à vivre plus sereinement.

Hors je réalise depuis quelques temps que si ma profession de  »sophrologue » rassure les prescripteurs, certains demeurent pour le moins réticents à l’approche  »méditative » de la pratique.

Il est donc temps de secouer un bon coup tout cela et d’aller à la rencontre des préjugés les plus courants à l’encontre de la méditation ! Pour certains d’entre vous je vais enfoncer des portes ouvertes, mais j’espère ouvrir le dialogue avec ceux qui se sentent dubitatifs.

La méditation est :

La méditation de pleine conscience est :
Une pratique qui peut être laïque. C’est ce que je propose et comme telle que je la vis.
Un entrainement mental vertueux vers plus de clarté et d’intelligence.
Une rencontre sereine avec la réalité.
Elle nécessite aucune capacités ou prédispositions physiques particulières et peut se pratiquer dans toutes les positions..
Elle ne prendra que très peu de temps et vous fera surtout gagner de des longs moments de qualité de présence, gage d’un état de mieux-être.
(Christophe Detourbet, membre instructeur de l’ADM.)

Effectivement le préjugé qui revient de plus c’est cette image de méditant un peu perché, habillé tout en blanc et chantant  »Ômmm ».  »La méditation ? c’est pour les bouddhistes ».

FAUX !

Si la méditation revêt un caractère religieux dans l’esprit de bon nombre d’entre nous, c’est parce qu’on l’associe au bouddhisme et aux moines tibétains. Or, la méditation a été laïcisée, par des médecins notamment, tels que le précurseur en la matière, Jon Kabat-Zinn, professeur en médecine américain et fondateur du « centre pour la pleine conscience en médecine » de l’université médicale du Massachusetts ainsi que de la Clinique de Réduction du Stress.

En France, la méditation a fait son entrée dans certains hôpitaux, et des thérapeutes comme Christophe André, psychiatre à l’hôpital Sain-Anne de Paris, et psychothérapeute, ont rendu l’accès à la méditation plus populaire.

Je vous encourage à aller voir ses ouvrages ou ses conférences ; on débat toujours de façon bien plus constructive en étant renseigné !

Si la médecine s’y est intéressée de près et que des thérapeutes la recommandent, c’est bien qu’il y a intérêt médical à pratiquer la méditation. Et pas seulement pour l’esprit d’ailleurs. Plusieurs études en neurosciences (plus de détails et de sources dans un de mes précédents articles) ont démontré que la méditation agissait sur le stress, les dépressions. En effet, la méditation a des effets sur la plasticité de notre cerveau… Comme la sophrologie !

Dans un article, Christophe André précise que:

“Le mot méditation est trompeur, à plusieurs titres. D’abord parce qu’il est perçu par beaucoup de personnes comme une activité intellectuelle (réfléchir profondément sur un sujet), alors que la plupart des pratiques médiatives passent surtout par le corps. Ensuite, parce que ce mot ne désigne pas une démarche unique, mais une multitude de pratiques: certaines consistent à focaliser son attention, d’autres au contraire à l’ouvrir largement; parfois la pratique requiert l’immobilité, par-fois le mouvement. Enfin, parce qu’on associe volontiers la méditation à un ensemble de convictions religieuses, alors qu’elle peut parfaitement se pratiquer dans un cadre laïque, philosophique ou thérapeutique.” (Christophe André)

Avez vous connu d’autres préjugés à ce propos ?

J’espère que cet article ouvrira la réflexion et le dialogue.

Bonne journée à toutes et tous !

 

Pleine conscience et ressentis

‘Si la pleine conscience nous place en observateur de nous-mêmes, ne risquons-nous pas de nous couper de nos émotions ? »

 

 

La pleine conscience nous place au centre de ce triangle sensations-émotions-mental

 

La posture d’observateur est le premier pas dans la pratique méditative de pleine conscience.

Il ne s’agit pas de nier nos émotions, nos pensées ou notre perception mais de les rendre à ce qu’elles sont : des émotions, des pensées, des perceptions. Elles ne sont pas des faits.

La posture d’observateur est non-jugeante et patiente.

 

Par diverses approches, comme le scan corporel, nous nous réapproprions notre corps pour ce qu’il est au moment présent. Il ne s’agit donc pas de se couper du ressenti à proprement parler mais plutôt de ne plus s’attacher à ce qu’ déclenche en nous.

Ainsi, l’observation d’une douleur n’est pas la nier mais au contraire la cerner et la comprendre. De cette façon disparaît peu à peu la crainte liée à cette douleur. Elle n’est plus subie mais acceptée pour ce qu’elle est à cet instant.

Tout individu soumis à des douleurs chroniques sait, qu’elles peuvent nous submerger. Et accepter qu’elles nous submergent, accepter de s’immerger en elles pour les observer puis retrouver le souffle et le détachement, tel est le second pas de la pratique méditative.

Pas de nous couper du ressenti.

Le cerner, par dedans ou dehors, et le ramener à son état de ressenti. En sortir apaisé.

Connaissez vous les bienfaits de la méditation ?

Lors de nos séances, vous apprenez à vous saisir de ce formidable outil qu’est la méditation. Relaxation corporelle et apaisement de l’esprit, vous avez sans doute déjà entendu parler des mille bienfaits de cette pratique.

Mais saviez vous que les techniques respiratoires que nous explorons ensemble ont un effet réel – et durable si vous les pratiquez quotidiennement – sur votre corps ?

En état méditatif (tout comme, en sophrologie l’état sophronique, ou en Yoganidrâ entre éveil et sommeil), la respiration juste consomme moins d’air tout en procurant une oxygénation accrue des poumons. Elle agit sur le système hormonal, vasculaire et musculaire, augmente l’immunité et régule la sensibilité à la douleur. Et le corps produit moins de déchets !

Ces dernières années c’est particulièrement la méditation de pleine conscience qui fait l’objet d’études scientifiques poussées. Ainsi, Le docteur en biologie moléculaire du M.I.T. Jon Kabat Zinn a mis au point dans les années 70 la thérapie de « réduction du stress fondée sur la pleine conscience » (MBSR). Ce qu’il recommande ? Une demi heure de pleine conscience par jour, durant huit semaines. Résultats : une baisse de la tension artérielle chez les sujets hypertendus, de nettes améliorations dans des maladies comme le trouble anxieux généralisé et la dépression, mais aussi dans les douleurs chroniques et les maladies de peau, psoriasis en tête… Eh oui !

Bien qu’en France cette pratique auprès d’un.e professionnel.le ne soit que rarement pris en charge par nos mutuelles, sachez que la tendance évolue : en effet les effets sont si probants que la Sécurité sociale britannique la prend désormais en charge, imaginez !

Revenons à notre pratique : régulièrement à mes côtés vous pratiquez la respiration alternée, ou encore la visualisation d’opposés. Ce n’est pas par hasard : ce faisant, je vous aide à équilibrer les degrés d’excitation des deux hémisphères de votre cerveau. Ce point d’équilibre des intelligences et des sens facilite l’harmonie entre corps et esprit ; vous connaissez la célèbre citation « Un esprit sain dans un corps sain »… Nous cheminons ensemble vers cet objectif.

Alors, prêt.e à débuter votre pratique à mes côtés ?